"L’exil m’a permis de conforter et de mûrir mes idées et mon projet politique pour le Cameroun. J’ai découvert le bien-être des populations des pays développés. Je me suis frotté à leurs dirigeants et j’ai compris que notre malheur vient de ceux qui sont à la tête de notre pays. Le moment est venu de penser à l’épanouissement total de nos populations. En plus, je connais tous les mécanismes de conservation du pouvoir de M. Biya que je suis déterminé à neutraliser avec ma candidature à la présidence de la République. Il y a actuellement une urgence : rétablir l’ordre républicain en dotant le Cameroun d’institutions fortes qui seront à l’abri des manipulations des différents hommes politiques".