Jean-Claude Nzita, le jeune président de la communauté cabindaise de Suisse s'insurge contre l'arrestation arbitraire de "Mike Elima" régisseur de la Radio Communautaire de Muanda (RCM)
D'après les informations en possession de Jean-Claude Nzita et son équipe en Suisse, Etienne Maluka, plus connu sous le nom de "Mike Elima", le régisseur de la RCM et par ailleurs étudiant de
l'Institut Supérieur de Navigation et Pêche de Moanda (ISNP), serait toujours maintenu au "cachot du territoire" de l'Agence Nationale des Renseignements (ANR) à Muanda et non pas à Matadi.
Le fait de vouloir le transporter par avion ver Matadi, chef lieu de la province du Bas-Congo ne serait qu'une diversion.
Au départ, les Tontons Macouts de l'ANR-Muanda reprochait au jeune "Mike Elima" d'avoir en tant que régisseur diffusé la chanson dénommée "Cabinda 25" du groupe musical Kizomba de Cabinda
louant les mérites du président Nzita Henriques Tiago du Cabinda qui se bat depuis 33 ans contre l'occupation angolaise du Cabinda. Au moment où nous couchons ces lignes, les Tontons Macouts de
l'ANR qui ne reculent devant rien dans la fabrication de preuves, ont trouvé une belle parade: Etienne Maluka, plus connu sous le nom de "Mike Elima" serait un infiltré, un cabindais réfugié en
République Démocratique du Congo. Son ADN, sans aucun examen médical, indique qu'il est cabindais, cela pose problème. Signalons que son arrestation était intervenu le 3 mai 2010, après la
plainte du consul de l'Angola à Muanda auprès des autorités congolaises locales de la diffusion de cette chanson polémiste.
Etienne Maluka dit "Mike Elima" ignorait le sens des paroles contenues dans cette chanson (en portugais) et était plus intéressé par son rythme".
Argument selon lequel "Mike Elima" est un Cabindais infiltré au Congo est farfelu et réfuté avec la dernière énergie Jean-Claude Nzita: "Le Cabinda-Congo-Portugais, le
Congo-Brazzaville-Français et le Congo-Kinshasa-Belge font partie du grand bassin du kongo". Nos coutumes se ressemblent, nos noms sont identiques, nos familles sont fraternelles... ". Dans
l'affaire Mike Elima qui croupit encore dans le cachot de l'ANR: L'Angola a-t-il droit de décider sur le sort des congolais dans leur propre pays ? N'est-ce pas très grave comme agissement et
soumission ? Le régime congolais est fantoche assujetti aux pouvoirs de pays voisins et limitrophes.
La main mise du pouvoir du président angolais Dos Santos sur la République Démocratique du Congo est plus que regrettable. Les soldats angolais font de rafle sur le territoire congolais sans
que les autorités congolais ne lèvent le petit doigt.
"Les Dépêches de Brazzaville " du 03 juin 2010, page 7, Floribert Chebeya, président de la Voix des Sans Voix (VSV), assassiné par le pouvoir policier de Kinshasa. Feu Floribert Chebeya qui
était également responsable du Réseau bassin Congo-Océan avait exigé, dans une communication faite le 01 juin 2010 que l'Etat Angolais libère des activistes Cabindais arrétés au Cabinda. A
cette occasion, Chebeya et son réseau avaient dénoncé les arrestations opérées par la police angolaise dans le terrotoire du Cabinda. Presque toute les victimes ont été apprehendées à domicile
par la police angolaise, sans mandat, ni motif réel de cette rafle.
Pour Floribert Chebeya et son réseau Bassin Congo-Océan, le Gouvernement angolais aurait depuis longtemps indexé ces défenseurs des droits de l'homme pour leurs activités en faveur de la
population du Cabinda. Récusant l'arbitraire, ce regroupement exigeait leur libération. » s'il n'ya pas de raisons, ils doivent être liberés sinon, il faut les déferer devant les instances
judiciaires compétentes pour un procès juste et équitable » avait-il préconisé avant sa mort le jour d'après.
Parmi les activistes Cabindais, victimes de la police angolaise, l'on note André Zéferino Puati, José Benjamin Fuca, Belchior Tati, Raul Tati, Francesco Luemba, tous arrétés en Janvier dernier,
Bernabé Paca Pezo, appréhendé en février, et Bernabé Paca Panzo en avril, entre autres. Ils sont tous Cabindais et pour certains activistes de Mpalambanda, Association des droits de l'homme au
Cabinda, dissoute en 2006 Luanda.
Aujourd'hui, c'est Jean-Claude Nzita qui monte au créneau pour exigé sans condition la libération de Etienne Maluka dit "Mike Elima", régisseur de la Radio Communautaire de Muanda (RCM) qui croupit
dans les geôle de l'ANR à Muanda.
Jean-Claude Nzita, président de la communauté cabindaise de Suisse réclame à cor et à cris l'implication de la communauté internationale pour la libération du Cabinda du joug de l'Angola qui
l'oppresse. "Après plusieurs années d'occupation militaire illégale de l'armée angolaise du territoire du Cabinda avec toutes ses conséquences néfastes, l'heure est venu pour le gouvernement
angolais et les représentants légitimes du peuple cabindais qui es le Flec, d'entamer un processus de dialogue franc et sincère dans l'intérêt respectif de leur peuple.
Le pétrole étant actuellement la première source en devises de l'Angola, ce question devra figurer en première ligne de négociation entre le Cabinda et l'Angola. Car cette dernière est la
première cause du conflit entre l'Angola et le Cabinda, ainsi que les convoitises extérieures.
Le pétrole étant de nos jours un enjeu économique important de politique internationale, surtout en ces temps-ci ou l'on parle de la mondialisation et de globalisation des rapports économiques
et commerciaux, l'on ne peut réfléchir sur la solution la mieux indiquée qui intègre les relations géostratégiques entre les nations, tout en ne tentant pas en compte le bien-être des
populations autochtones, ayants-droits des terres concernées par les richesses pétrolières.
C'est le cas aujourd'hui du Cabinda dont le pétrole est spolié par l'Angola".