Par Freddy Mulongo, vendredi 15 octobre 2010
Jean-Pierre Chevènement, Sénateur et Freddy Mulongo. Photo Réveil-FM
Roger Bongos-Afrique Rédaction et le sénateur jean Pierre Chevènement. Photo Réveil-FM
LE SENATEUR JEAN PIERRE CHEVENEMENT PARLE DUREMENT DE LA RDC
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En 1979, avec le CERES (aile gauche du PS), il soutient François Mitterrand au congrès de Metz contre Michel Rocard et Pierre Mauroy. François Mitterrand l'emportant, il a la charge de rédiger le programme socialiste en vue de la présidentielle de 1981. La même année, il est élu président du conseil régional de Franche-Comté.
Le 22 mai 1981, il est nommé ministre d'État, ministre de la Recherche et de la Technologie. Il démissionnera le 22 mars 1983 pour protester contre la « parenthèse libérale » et lance sa célèbre phrase : « Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ».
À partir du 14 mars 1983, il est constamment réélu maire de Belfort ; il devient cependant premier adjoint de sa ville en 1997 lorsque Lionel Jospin demande à ses ministres de choisir entre leurs fonctions gouvernementale et locale.
Le 19 juillet 1984, nommé ministre de l'Éducation nationale, il occupe cette fonction jusqu'en mars 1986. Il est de nouveau élu député du Territoire de Belfort en 1986 et 1988.
Nommé le 13 mai 1988, ministre de la Défense des gouvernements Rocard I et II, il démissionne le 29 janvier 1991 pour protester contre l'engagement de l'armée française dans la guerre en Irak. Il retrouve son siège à l'Assemblée nationale lors d'une élection partielle en 1991, et est réélu en 1993 et 1997.
En 1992, il fait campagne contre la ratification du traité de Maastricht, puis, critiquant la « dérive gestionnaire » des socialistes, il quitte le PS en 1993 et transforme le Mouvement des Citoyens (fondé en 1992) en parti politique, dont il prend la présidence.
Ministre de l'Intérieur du gouvernement Jospin (1997-2000).
Deux lois portent son nom : la loi Reseda du 11 mai 1998, sur le droit des étrangers, et la loi sur l'intercommunalité du 12 juillet 1999. Lors des débats sur la loi Reseda, qui visent à assouplir les lois Pasqua-Debré, Chevènement s'oppose à Charles Pasqua qui déclare, en janvier 1998, à propos de la carte de séjour pour les étrangers malades, « la France n’a ni vocation ni intérêt à devenir l’hôpital du monde ». Le Gisti note qu'un an plus tard, Pasqua réclame la régularisation de tous les sans-papiers. Dans un contexte de mobilisation du mouvements de l'immigration et d'une partie de la gauche (Verts, PCF, etc.), ces derniers critiquent des critères trop stricts de régularisation. La droite critique au contraire ces régularisations.