Suite aux pressions des ONG congolaises, de la diaspora congolaise et des institutions internationales Floribert Chebeya a eu droit à l'autopsie.
Kinshasa, vendredi 11 juin 2010, l'équipe qui a pratiqué l'autopsie de Floribert Chebeya. (c) Ambassade des Pays-Bas en RDC
Des légistes néerlandais ont pratiqué vendredi 11 juin 2010 une autopsie sur le corps du président de La Voix des sans-voix, sans fournir de détails. Mais selon une source proche de l’enquête,
Floribert Chebeya a eu le cou tordu. Les conclusions de cette autopsie sont attendues après les analyses qui se poursuivront aussi bien à Kinshasa qu’à Amsterdam.
Les questions de notre confrère de "Congo Indépendant" sont valables: "Plus de deux semaines après la découverte du corps inerte de ce défenseur des droits de l’Homme, des questions restent
sans réponses. Qui l’avait convoqué au bureau de l’Inspecteur général (IG) de la police nationale? Qui est le fonctionnaire de police qui l’a reçu ce mardi 1er juin à 16h30 à l’IG? Qui l’a tué?
Pourquoi? Qui a transporté son corps jusqu’au quartier Mitendi? Qui a déposé des préservatifs, mèches de cheveux, ongles artificiels et autre Viagra trouvés dans la voiture du défunt? Qui est
le policier qui a découvert le corps ? Dans quelles circonstances ? Pourquoi la charge de faire les premières constations a été confiée aux policiers et non à des magistrats instructeurs du
parquet ? Qui a commandité cet assassinat? Qu’est devenu le corps de Fidèle Bazana Edadi, chauffeur et membre de la «VSV»?
Et André Philippe Futa ?
André-Philippe Futa Mudiumbula Tshitumbu Tshipadi (1946-2009).
André-Philippe Futa, ministre de l'économie et du commerce extérieur de la République Démocratique du Congo, était décédé dans la nuit de mercredi 30 septembre au jeudi 1 octobre 2009 dans sa
suite à l'hôlel Warwick Champs Elysées (4 étoiles) dans le 8è arrondissement à Paris.
Alors que Réveil-FM avait posé la grande question à l'époque : De quoi est mort André Philippe Futa ? Myra Ndkoku, ambassadeur de la RDC à Paris s'était empressé de répondre qu'André Philippe
Futa est mort d'une crise cardiaque et l'ambassade s'était précipité à envoyer au Congo le corps de Philippe Futa sans autopsie
A Paris avec l'odieux assassinat de Floribert Chebeya, les langues commencent à se délier. Simple coïncidence ou similitudes, d'après certaines sources, on reconnait qu'on avait trouvé dans la
chambre du ministre André Philippe Futa des comprimés bleus "Viagra" mais aussi des préservatifs comme avec l'odieux assassinat de Floribert Chebeya. On dit même que la dernière personne qui
aurait vu André philippe Futa vivant serait une femme métisse. Mme Chris... Mbu..., mère de trois enfants qui habiterait le département de Val d'Oise (95) dans la région parisienne.
Qu'est-ce que cette femme voulait-elle dire de si particulier à André-Philippe Futa ? En arrivant à Paris, André-Philippe Futa était le chef de délégation, pourquoi l'a-ton laissé seul avec une
inconnue ? Quelle était la mission de cette femme métisse ?
Pourquoi a-t-on eu peur de pratiquer l'autopsie sur le corps d'André-Philippe Futa, baron du joséphisme et membre influent de l'AMP, Parti-Etat ?
André-Philippe Futa était en transit à Paris après avoir représenté la RDC au deuxième sommet Amérique du Sud-Afrique (ASA) réunissant plus de 60 pays des deux régions.
La France qui est la 5è puissance économique mondiale soigne même les plus démunis, pouvait-elle refuser de soigner un ministre malade d'un pays membre de la francophonie sur son sol ? Non ! A
chaque fois qu'il y a mort d'homme surtout dans un hôtel une enquête est ouverte. A-t-on privilégié l'aspect diplomatique dans la mort de André-Philippe Futa ? Notre ambassade s'est-elle
interposée pour que l'enquête n'ait pas lieu ? Pourquoi a-t-on délibérément refuser de pratiquer l'autopsie sur le corps de Futa ? Pourquoi l'ambassade de la RDC à Paris s'était précipité à
renvoyer le corps du défunt au Congo sans que les légistes français fassent une autopsie en bonne et du forme ?
Pour la petite anecdote: L’avion de Hewa-Bora qui transportait lundi 6 octobre 2010 la dépouille du ministre André Philippe Futa vers Mbuji-Mayi pour l’inhumation prévue mardi dans le village
natal de Miabi n’avait pas pu atteindre sa destination du chef-lieu du Kasaï Oriental.
Des difficultés techniques avaient poussé l’équipage à revenir dans la capitale Kinshasa.
En effet, la dépouille mortelle de André-Philippe Futa, qui devait être amenée lundi 6 octobre 2010 à Mbuji-Mayi, au terme des hommages lui rendus à Kinshasa, n’avait pu atteindre sa
destination. Alors que les personnalités politiques et d’affaires, les membres de sa famille, les amis et connaissances sélectionnés pour le voyage se trouvaient dans l’avion en partance pour
Mbuji-Mayi, l’appareil de Hewa-Bora avait connu des ennuis techniques après 20 minutes de vol. Selon le commandant de bord, le système de pressurisation avait subitement lâché, pour des raisons
inexpliquées. Etant donné qu’une heure entière de vol séparait encore Kinshasa de Mbuji-Mayi, il avait estimé plus prudent de ramener passagers et bagages à l’Aéroport International de N’Djili.
En principe, un autre vol est prévu ce mar di 6 octobre 2009 pour le chef-lieu du Kasaï Oriental. Le retour précipité de l’aé ronef de Hewa Bora dans la capitale s’est accompa gné d’un vent de
panique parmi les voyageurs, dont certains ont confié leur sort entre les mains du Créateur.
Un pays normal ne tue passes propres citoyens surtout pas ceux qui constituent sa crème de l'intelligentsia quelque soit leurs positions politiques et convictions citoyennes.
L'Etat utilise les compétences de tous ses citoyens sans tenir compte de leurs origines ethniques ou claniques, de leurs croyances religieuses...
Au delà, de la misère du peuple congolais, de l’enrichissement scandaleux des joséphistes sur le dos du contribuable congolais, du pillage systématique du tissu économique du grand Congo, de
l’impayement chronique de salaires des pauvres fonctionnaires au ministère de l'économie et commerce extérieure, de l’arrestation du dirigeant syndical Pépé Nginamau Malaba, représentant des
salariés syndiqués au sein du ministère de l’Économie et du Commerce, le 19 janvier 2009 à Kinshasa, détenu au secret, puis jeté en prison par la volonté de André-Philippe Futa simplement parce
qu’il s’apprêtait à remettre un mémo au Premier ministre Muzito, il est regrettable et aberrant de constater que ni le premier ministre, ni son gouvernement, ni le parlement (Sénat et
Députation) n'aient réclamé l'autopsie de André-Philippe Futa.