Pour le P. Alphonse Borras, sauf cas exceptionnels, l’accueil de des prêtres étrangers devrait rester « temporaire et très limité en nombre ». « Il serait catastrophique pour l’inculturation de l’Église dans nos sociétés postmodernes de dépasser une certaine proportion, que nous avons, je pense, déjà atteinte, entre le clergé allochtone et le clergé local. D’ores et déjà, compte tenu de leur âge, ces prêtres représenteront dans dix ans un tiers du clergé. »

Pour le P. Simon-Barboux, l’accueil des prêtres étrangers n’a rien d’une recette facile : « C’est au contraire des responsabilités supplémentaires, juge-t-il, car cela ne doit pas nous dispenser d’inventer de nouvelles formes de ministères impliquant des hommes mariés, des femmes, pour témoigner de l’Évangile dans nos sociétés sécularisées. »