L’on a cru à un sursaut de l’épiscopat togolais quand la Cet (Conférence des évêques du Togo) a dénoncé dans un communiqué la descente illicite qu’ont effectuée des gendarmes, le 09 mars 2010, dans le centre de compilation du l’Ufc (Union des forces de changement) des résultats du scrutin de début mars.

Après l’époque de la “complicité” de l’ancien archevêque du Togo, Mgr Casimir Dosseh-Anyron, vis-à-vis des crimes contre l’humanité que commettait le défunt Eyadèma Gnassingbé, la résistance puis le ramollissement de Mgr Philippe Fanouko Kpodzro, l’épiscopat togolais va-t-il se contenter dorénavant de fermer les yeux sur les dérives autocratiques du régime de Faure Gnassingbé au « nom de la préservation de la paix » ?

Mgr Ntumi du Cameroun, au secours ! L’actuel archevêque du Togo que vous avez intronisé en 2007 ne se préoccupe que de la foi de ses ouailles ; il n’a que faire de leur quotidien.

Ainsi se conçoit la « Vérité » au sein des catholiques au Togo.